Re : psy abus de faiblesse
Je voudrais vous encourager...à continuer à raisonner comme vous le faites !
NON, clairement non, un psy n'a pas le droit de profiter de l'état de faiblesse d'une patiente qui se confie à lui !
Mais ce n'est écrit dans aucun réglement professionnel, ni aucune loi.
Alors le Conseil de l'Ordre esquive la question...en répondant qu'il ne voit pas de quoi on parle, ni quel "réglement" est transgressé par le fait qu'un psy séduise et abuse sexuellement d'une patiente en consultation.
Cela ne semble pas du viol (violence psychique, et non physique...)
Et "l'emprise" est plus crédible quand il y a plusieurs plaignantes.
Ce qui paraît scandaleux aux victimes, c'est de jouer ainsi sur les mots, et sur la relation de confiance spécifique avec un psy dont l'éthique professionnelle paraît fiable, sans etre pour autant reconnue par la loi en cas d'abus.
Comprennez-vous mieux le problème ?
Il faut rester solide dans sa tete, ne pas culpabiliser, et penser à toutes les victimes qui comme vous et moi, se croyaient protégées de ce genre d'abus...parce que c'est ce qui leur est dit partout :
Il est interdit à un psy de détourner une relation analytique et d'abuser sexuellement d'une patiente ! S'il le fait, c'est un criminel dont la transgression sera punie !
Mais cette parole est sans valeur devant la justice, meme la justice professionnelle.
Et là tout le monde vous fait honte pour n'avoir pas su échapper à une relation perverse.
Mais comment anticiper l'abus ...dans une relation professionnelle qui semble rassurante, avec une confiance qui est recommandée ??????
Cette honte devrait être celle du psy qui profite de son métier, et aussi du milieu professionnel qui tient un double langage sur la responsabilité spécifique d'un psy.
De fait, il ne peut y avoir de "sanction" pour la "transgression" d'une éthique invisible aux yeux de la loi.
Et pourtant...
Ce n'est PAS la responsabilité d'une patiente en analyse...
Ce n'est pas son témoignage qui devrait être mis en doute.
C e n'est PAS sa faute, ni sa honte sur lesquelles il faudrait insister.
C'est sa faiblesse devant un psy qui devrait être mise en évidence, oui.
Et aussi la responsabilité professionnelle EXCLUSIVE du psy, comme c'est dit par tous les analystes professionnels...sauf devant la justice !
Là je n'ai constaté aucune honte du professionnel mis en cause, ni de ses "confrères" qui prennent la victime pour une simple d'esprit, naïve et trop confiante. Ou alors c'est rien qu'une hystérique...
Faut être fort pour survivre à tout ca, et etre averti de la situation permet de mieux se défendre.
Parlez-en à votre avocat, il pourra "ruser".
Envoyé par Artémisia
NON, clairement non, un psy n'a pas le droit de profiter de l'état de faiblesse d'une patiente qui se confie à lui !
Mais ce n'est écrit dans aucun réglement professionnel, ni aucune loi.
Alors le Conseil de l'Ordre esquive la question...en répondant qu'il ne voit pas de quoi on parle, ni quel "réglement" est transgressé par le fait qu'un psy séduise et abuse sexuellement d'une patiente en consultation.
Cela ne semble pas du viol (violence psychique, et non physique...)
Et "l'emprise" est plus crédible quand il y a plusieurs plaignantes.
Ce qui paraît scandaleux aux victimes, c'est de jouer ainsi sur les mots, et sur la relation de confiance spécifique avec un psy dont l'éthique professionnelle paraît fiable, sans etre pour autant reconnue par la loi en cas d'abus.
Comprennez-vous mieux le problème ?
Il faut rester solide dans sa tete, ne pas culpabiliser, et penser à toutes les victimes qui comme vous et moi, se croyaient protégées de ce genre d'abus...parce que c'est ce qui leur est dit partout :
Il est interdit à un psy de détourner une relation analytique et d'abuser sexuellement d'une patiente ! S'il le fait, c'est un criminel dont la transgression sera punie !
Mais cette parole est sans valeur devant la justice, meme la justice professionnelle.
Et là tout le monde vous fait honte pour n'avoir pas su échapper à une relation perverse.
Mais comment anticiper l'abus ...dans une relation professionnelle qui semble rassurante, avec une confiance qui est recommandée ??????
Cette honte devrait être celle du psy qui profite de son métier, et aussi du milieu professionnel qui tient un double langage sur la responsabilité spécifique d'un psy.
De fait, il ne peut y avoir de "sanction" pour la "transgression" d'une éthique invisible aux yeux de la loi.
Et pourtant...
Ce n'est PAS la responsabilité d'une patiente en analyse...
Ce n'est pas son témoignage qui devrait être mis en doute.
C e n'est PAS sa faute, ni sa honte sur lesquelles il faudrait insister.
C'est sa faiblesse devant un psy qui devrait être mise en évidence, oui.

Et aussi la responsabilité professionnelle EXCLUSIVE du psy, comme c'est dit par tous les analystes professionnels...sauf devant la justice !

Là je n'ai constaté aucune honte du professionnel mis en cause, ni de ses "confrères" qui prennent la victime pour une simple d'esprit, naïve et trop confiante. Ou alors c'est rien qu'une hystérique...
Faut être fort pour survivre à tout ca, et etre averti de la situation permet de mieux se défendre.
Parlez-en à votre avocat, il pourra "ruser".

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