Bonsoir La Mouette, bonsoir Avatar,
Pour être tout à fait franc, à l'heure qu'il est..., je suis juste un peu soulagé (rassuré ?).
La première année est derrière moi et l'angoisse de cette date anniversaire (symbolique) est un peu retombée.
Mais je comprends aussi un peu mieux, pourquoi cette inquiétude "réflexe".
C'est que par le passé, chaque début d'abstinence était marqué par une durée, une date de début, mais surtout une date de fin.
Puisque avant, chaque abstinence ne s'inscrivait que dans la durée. Limitée. Car ce n'étaient que des trêves.
Alors, au fond de moi j'en ai gardé le souvenir, celui du "tenir bon" et surtout, celui du soulagement du premier verre tant attendu.
Même si cette année passée est une toute autre expérience, une toute autre démarche et dans un état d'esprit s'attelant à acquérir une liberté, réelle.
Le cerveau n'oublie pas.
Je reste sur ma route. Les pieds bien au sol. Un pas devant l'autre.
Alors, comme je disais que je ne peux pas complètement occulter que dans un coin de ma tête il me reste la petite idée qu'un jour peut-être...et qu'au final, c'est peut-être bien de garder cette vigilance (cette humilité ?), je me dis que si un jour je devais retenter le coup, il faudrait alors que je sois apaisé, transformé, équilibré, libéré et guérit...
Mais je sais aussi que l'on ne guérit pas.
Et puis, une chose a changé. C'est un sentiment nouveau. Difficile de vraiment l'expliquer et je ne sais pas si je vais me faire comprendre.
Avant, lors de mes trêves, je pensais reprendre avec modération.
Maintenant, lorsque j'essaye de concevoir un possible flirt avec le côté plaisir, dégustation, d'un bon vin, d'une bonne bière, parfois ça me parait "probable"; mais très souvent, lorsque je me projette plus précisément, dans ces visions, dans ces imaginations et que j'arrive à en ressentir l'effet "alcool" en moi, je me crois soudainement incapable de m'arrêter, je m'effraie des probables quantités qu'il me faudrait pour être "rassasié". Comme l'impression que cette fois-ci je ne maîtriserais plus rien.
Je ne me cache pas de ces faiblesses d'esprit, mais je les vis, et tente de les ressentir, virtuellement. J'affronte, si l'on peut dire. C'est aussi une manière de ne plus mettre la poussière sous la tapis, de se voiler la face, mais d'être en pleine conscience.
Je sais pas si ça peut aider, mais c'est ma manière de vivre ces moments de doutes.
J'ai bien dit "moments" ! C'est pas mon quotidien. Mais ça existe !
Passez un bonne soirée.
Sencha.
Déca + Chocolat noir/noisettes !
Pour être tout à fait franc, à l'heure qu'il est..., je suis juste un peu soulagé (rassuré ?).
La première année est derrière moi et l'angoisse de cette date anniversaire (symbolique) est un peu retombée.
Mais je comprends aussi un peu mieux, pourquoi cette inquiétude "réflexe".
C'est que par le passé, chaque début d'abstinence était marqué par une durée, une date de début, mais surtout une date de fin.
Puisque avant, chaque abstinence ne s'inscrivait que dans la durée. Limitée. Car ce n'étaient que des trêves.
Alors, au fond de moi j'en ai gardé le souvenir, celui du "tenir bon" et surtout, celui du soulagement du premier verre tant attendu.
Même si cette année passée est une toute autre expérience, une toute autre démarche et dans un état d'esprit s'attelant à acquérir une liberté, réelle.
Le cerveau n'oublie pas.
Je reste sur ma route. Les pieds bien au sol. Un pas devant l'autre.
Alors, comme je disais que je ne peux pas complètement occulter que dans un coin de ma tête il me reste la petite idée qu'un jour peut-être...et qu'au final, c'est peut-être bien de garder cette vigilance (cette humilité ?), je me dis que si un jour je devais retenter le coup, il faudrait alors que je sois apaisé, transformé, équilibré, libéré et guérit...
Mais je sais aussi que l'on ne guérit pas.

Et puis, une chose a changé. C'est un sentiment nouveau. Difficile de vraiment l'expliquer et je ne sais pas si je vais me faire comprendre.
Avant, lors de mes trêves, je pensais reprendre avec modération.

Maintenant, lorsque j'essaye de concevoir un possible flirt avec le côté plaisir, dégustation, d'un bon vin, d'une bonne bière, parfois ça me parait "probable"; mais très souvent, lorsque je me projette plus précisément, dans ces visions, dans ces imaginations et que j'arrive à en ressentir l'effet "alcool" en moi, je me crois soudainement incapable de m'arrêter, je m'effraie des probables quantités qu'il me faudrait pour être "rassasié". Comme l'impression que cette fois-ci je ne maîtriserais plus rien.
Je ne me cache pas de ces faiblesses d'esprit, mais je les vis, et tente de les ressentir, virtuellement. J'affronte, si l'on peut dire. C'est aussi une manière de ne plus mettre la poussière sous la tapis, de se voiler la face, mais d'être en pleine conscience.
Je sais pas si ça peut aider, mais c'est ma manière de vivre ces moments de doutes.
J'ai bien dit "moments" ! C'est pas mon quotidien. Mais ça existe !
Passez un bonne soirée.
Sencha.
Déca + Chocolat noir/noisettes !
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